L'histoire commence en 1866, au collège anglais de Windfield. Quatre élèves sont (plus ou moins) témoins de la noyade d'un de leurs camarades. L'enquête conclut à un accident et personne n'est inquiété, mais pourtant un secret vient de se nouer. Indirectement, il va changer les vies d'Edward Pilaster, héritier d'une riche famille de banquiers, de Hugh Pilaster, son cousin pauvre donc méprisé, et de Micky Miranda et Tonio Silva, fils de familles sud-américaines influentes. Car tous ces jeunes gens sont ambitieux et, lâchés dans le monde londonien des affaires, leurs secrets avoués ou supposés vont se révéler d'incroyables moyens de pression qui vont forger leurs destins au moins autant que leurs caractères propres. Surtout lorsque Augusta, mère d'Edward et reine des intrigues et manigances en tout genre, véritable Machiavel en jupons, est prête à tout pour que son fils réussisse...

C'est avec ce roman que je découvre Ken Follett (merci cousine). Et je dois dire que c'est assez agréable. Difficile à qualifier, l'intrigue tient du policier, puisqu'il y a des meurtres, mais... pas de policier. Elle tient également du roman à suspense, mais dilué puisque l'action s'étale sur 25 ans. Elle tient un peu aussi de la biographie, puisque c'est la vie de ces quatre jeunes gens que l'on suit. Elle tient enfin de la fresque historique avec ses peintures de la bonne société de Londres à la fin du XIXème siècle.
C'est pourtant cet aspect que j'ai le moins apprécié, une affaire de goût probablement. A contrario j'ai été enchanté par la description des tourments, complots et états d'âme des personnages. Si l'occasion se présente, c'est donc bien volontiers que j'irai lire un autre roman du même auteur.

Flânons donc.