Encore un roman policier, qui m'est arrivé entre les mains sous forme de cadeau (merci cousine bis). Comme il me l'a été dit et comme l'auteur le précise en préface, Maléfices est le dernier volet d'un triptyque (commencé avec L'âme du mal et poursuivi avec In tenebris), mais il se suffit à lui-même. Après lecture, je peux vous affirmer que c'est parfaitement exact.
Petit résumé : Joshua Brolin a été profileur pour le FBI avant d'être flic à Portland puis de s'établir comme privé dans ce coin boisé de l'Oregon. Ces qualités de spécialiste et d'ancien flic vont très vite l'inclure, ainsi que sa collègue new-yorkaise Annabel O'Donnel, à l'enquête officielle sur un, puis plusieurs crimes sordides. Un employé forestier, puis des épouses qui disparaissent mystérieusement pendant le sommeil de leur mari. Tout cela mène vers des araignées, d'autant plus que dans le même temps, en ville, plusieurs personnes sont mordues par des espèces venimeuses exotiques. Alors que la pression monte sur la police, Joshua se lance sur la piste d'un tueur en série arachnophile...

Rien à dire, ce livre n'a pas volé ses commentaires élogieux. L'enquête est bien menée, la tension permanente, les rebondissements savamment orchestrés. Je tire une petite fierté d'avoir presque identifié le coupable aux deux tiers des six cent et quelques pages, ce qui m'a permis de ne pas me laisser complètement embarquer sur les fausses pistes distillées vers la fin. Les passages à faire frémir sont... propres à faire frémir, en particulier la scène d'autopsie en ouverture. Cela dit, après plusieurs Patricia Cornwell (ici et ), les autopsies ne me font plus peur ; j'en viens même à penser que je pourrais soutenir une vraie autopsie (après tout, les séances de dissection en classe prépa ne m'ont jamais horrifié).
Quoi qu'il en soit, je ne voudrais pas terminer cette chronique sans dire l'admiration que je commence à porter à cet auteur que je ne connaissais pas, Maxime Chattam. Il a tout juste mon âge, vit déjà de sa plume et son site web contient un tas de choses plus intéressantes les unes que les autres. De quoi être jaloux. Ou se mettre franchement à écrire.

Flânons donc.