Carnet invisible pour quelqu'un qui ne le lira pas
le samedi 4 février 2006 à 20h01 par le Flâneur scribouillard
Ai-je seulement hésité avant d'ouvrir ce carnet vierge pour y poser mes pattes de mouche ? Ce n'est pas sûr. Ai-je douté avant de t'adresser, à toi, ces quelques mots ? Certainement pas. C'était une évidence, une envie aussi, mais tellement impérieuse qu'il n'était pas question de lui résister. Un endroit pour t'écrire des mots, mes mots, mes mots doux, mes mots bleus, mes mots impatients et amers parfois, mes mots toujours tendres pour toi. Toi que j'ai rencontrée sans que tu fasses même la rencontre inverse. Toi qui vois tout, sauf ce qui crève les yeux. Toi pour qui je suis transparent, peu importe les couleurs dont je puisse recouvrir mes paroles.
Alors j'aligne des phrases sur ces petites pages blanches. Pas une thérapie, pas un au secours : tu ne les liras pas. Et pourtant elles sont pour toi. J'aimerais tellement qu'elles soient à ta mesure, ces quelques lignes. Qu'elles s'enroulent de droite et de gauche, qu'elles se tissent les unes aux autres, qu'elles se rejoignent pour te créer une robe qui dirait d'elle-même tout ce que tu es. J'ai peur que mes mots ne soient pas à la hauteur de la tâche.
Alors je garde un objectif réaliste. Des petits mots, des petits bouts de rien qui font plaisir. Des mots calmes au coin du feu, des mots velours sur l'avant-bras, des mots calfeutrés, rembourrés, comme un baiser tiède. Des mots soyeux, des mots houppette, des mots poudre qui volette, des mots maquillage touche par touche, des mots mascara, des mots aux longs cils...
Des mots d'émoi, des mots de moi.
Alors j'aligne des phrases sur ces petites pages blanches. Pas une thérapie, pas un au secours : tu ne les liras pas. Et pourtant elles sont pour toi. J'aimerais tellement qu'elles soient à ta mesure, ces quelques lignes. Qu'elles s'enroulent de droite et de gauche, qu'elles se tissent les unes aux autres, qu'elles se rejoignent pour te créer une robe qui dirait d'elle-même tout ce que tu es. J'ai peur que mes mots ne soient pas à la hauteur de la tâche.
Alors je garde un objectif réaliste. Des petits mots, des petits bouts de rien qui font plaisir. Des mots calmes au coin du feu, des mots velours sur l'avant-bras, des mots calfeutrés, rembourrés, comme un baiser tiède. Des mots soyeux, des mots houppette, des mots poudre qui volette, des mots maquillage touche par touche, des mots mascara, des mots aux longs cils...
Des mots d'émoi, des mots de moi.
Commentaires
1. Le mercredi 8 février 2006 à 16h37, par barnabé
2. Le jeudi 9 février 2006 à 18h24, par Flâneur
3. Le mercredi 22 février 2006 à 17h44, par GalaTzara
4. Le dimanche 26 février 2006 à 22h22, par Flâneur
5. Le mercredi 1 mars 2006 à 16h07, par fanny
6. Le vendredi 3 mars 2006 à 14h03, par le ratiate flâneur
7. Le vendredi 3 mars 2006 à 15h58, par Flâneur
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