Toilette, bouffe, crotte, dormir. Bouffe, crotte, caresses, bouffe, crotte, dormir. Toilette encore. Finalement, ça n'a rien de désagréable, la vie de caniche à sa mémère. Bon, de temps en temps on se fait un peu étrangler quand elle tire sur la laisse pour pas nous laisser pisser sur la roue de la bagnole du voisin à qui elle fait les yeux doux. Mais à part ça, c'est plutôt tranquille. Le pire, c'est après le toilettage d'automne. Elle a peur qu'on aie froid, alors avant de sortir dehors elle nous enfile de force une petite laine colorée ou plastifiée qui ferait passer le plus noble des saint-bernard pour une parodie de super-héros canin ridicule. A vomir. Et dire qu'il faut supporter ça tout l'hiver. Heureusement, en rentrant, y'a les croquettes. Tant mieux.