samedi 25 septembre 2004
J'ai bien connu le Général : vive le Derec libre !
à 18h57 par le Flâneur littéraire
Suite de mes aventures de critique littéraire à la petite semaine. Vous avez certainement entendu ou entendu parler de Jean-François Derec, humoriste au petit bonnet rouge (à ne pas confondre avec le commandant Cousteau, l'un des deux est toujours de ce monde, merci pour lui) et membre épisodique de la multiforme "bande à Ruquier". A ceux qui ne le sauraient pas je l'apprends : il écrit aussi (Derec bien sûr, l'autre joufflu tout le monde le sait qu'il écrit). Son premier essai n'en était pas un, mais un recueil de textes courts, intitulé sans complexe De la survie en milieu hostile. Assez proche des sketches qui ont fait sa renommée, le bouquin était agréable mais pas totalement inattendu.
Ce second opus, tout récent et premier vrai roman est lui réellement surprenant. Au bon sens du terme, je le dis d'entrée de jeu. Le mystérieux conseiller Z., avant de mourir comme un banal SDF, a consigné ses mémoires dans une série de petits carnets. On comprendra l'intérêt des dites mémoires en apprenant que le conseiller Z. a été l'ombre du Général pendant quelques dizaines d'années. On y découvrira par exemple que "Mongénéral" a emprunté la plupart de ses grandes expressions (la chienlit, le quarteron de généraux, Je vous ai compris) à son ami resté invisible à la postérité. L'erreur est en partie réparée avec la publication posthume de ces carnets, ouf.
L'ensemble est franchement savoureux, et vous l'apprécierez d'autant plus que vous connaîtrez la vie de de Gaulle et l'histoire politique des années 60. A défaut, ne passez pas à côté quand même, ça vaut le détour.
Flânons donc.
Ce second opus, tout récent et premier vrai roman est lui réellement surprenant. Au bon sens du terme, je le dis d'entrée de jeu. Le mystérieux conseiller Z., avant de mourir comme un banal SDF, a consigné ses mémoires dans une série de petits carnets. On comprendra l'intérêt des dites mémoires en apprenant que le conseiller Z. a été l'ombre du Général pendant quelques dizaines d'années. On y découvrira par exemple que "Mongénéral" a emprunté la plupart de ses grandes expressions (la chienlit, le quarteron de généraux, Je vous ai compris) à son ami resté invisible à la postérité. L'erreur est en partie réparée avec la publication posthume de ces carnets, ouf.
L'ensemble est franchement savoureux, et vous l'apprécierez d'autant plus que vous connaîtrez la vie de de Gaulle et l'histoire politique des années 60. A défaut, ne passez pas à côté quand même, ça vaut le détour.
Flânons donc.