Nous y voici !
Contrairement à ce que j'avais pensé, les circonstances ont fait que ce dernier tome de la saga Harry Potter, non seulement je ne l'ai pas lu à la traîne, mais c'est même presque en avant-première, puisque la version française n'est pas encore sortie. Alors je ne vais pas dévoiler trop de choses de l'histoire, pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui n'ont pas la chance ou la volonté de lire en anglais, mais je ne vais tout de même pas me priver de donner mon avis.
D'abord il ne m'a pas déçu. J'attendais des révélations, des explications, elles y sont. Même s'il faut parfois les attendre jusqu'à la fin du bouquin, comme par exemple le pourquoi du revirement de Snape/Rogue. Plus plein de petites choses en passant qui s'emboîtent d'elles-mêmes dans la construction d'ensemble (ce qui semble typique de Rowling, puisque je l'avais déjà remarqué dans le tome 5). L'angle psychologie des personnages a été mis de côté, mais l'heure n'était plus à la causette ou à la réflexion, mais à l'action !
Et de l'action, il y en a ! Un assassinat dès le premier chapitre, ça démarre sur les chapeaux de roues. Je vous laisse deviner à qui on le doit... Ce ne sera bien sûr pas le seul : si l'auteur avait eu du mal à faire mourir ses personnages jusque-là (et je l'avais un peu raillée à ce sujet), là elle s'est lâchée ! La tension est assez bien entretenue tout le long du bouquin, en suivant la cavale de Harry et ses acolytes.
Car oui, Harry fuit à longueur de chapitres. Sans pour autant oublier la mission qui lui a été confiée par Dumbledore, il doit avant tout échapper aux Forces du Mal et à son mortel ennemi à la tête de serpent. C'en est d'ailleurs à un cheveu près à deux reprises. La troisième (bis) (ceux qui ont lu ou liront comprendront), c'est l'affrontement final, l'un face à l'autre et devant tout le monde. Assez curieusement, c'est l'occasion pour Harry d'un petit discours explicatif à l'adresse de son adversaire, qui n'est pas sans rappeler ceux de James Bond... proférés par le méchant avant-que-ses-plans-ne-s'écroulent-mais-il-ne-le-sait-pas-encore.
En ce qui concerne mes petits pronostics, je n'ai pas été trop mauvais. Comme je le pressentais, tous nos jeunes héros s'en sortent, et en couple. La double pression d'un livre recommandé aux enfants et du monde anglo-saxon obligeait presque le happy end. J'avais raison aussi sur le bon fond de Snape, mais pas sur sa survie. Dans l'ensemble, je me suis planté sur l'identité des morts. Pas si grave.
Les autres réponses, je laisse à chacun le soin de les découvrir.

Une dernière question : je serai curieux de voir si Rowling va continuer à écrire, et surtout quoi. Financièrement, elle n'en a plus besoin, elle est parée pour des générations. Mais aura-t-elle envie de manier encore le stylo, et osera-t-elle changer totalement de registre ? Wait and see...

Flânons donc.