Flâneur

Le téléphone a retenti.
"J'peux plus rendre. J'vais pas finir. Ben non, j'peux plus rendre là !"
Autour, quelques mouvements, des mimiques, parfois amusées, parfois énervées, souvent indifférentes.
Cette répartie ne met pas en scène une personne victime d'indigestion (comme un esprit pas bien tourné pourrait le penser), mais à une caisse de supermarché, quelques dizaines de minutes avant la fermeture.
Comme quoi on peut employer les mêmes mots pour deux choses très différentes.

Flânons donc.

Les plus observateurs auront peut-être remarqué la mise à jour de mes carnets préférés dans la colonne de droite. Un petit nettoyage s'imposait (désolé Lola mais ta manie de tout effacer à intervalles presque réguliers te rend assez difficile à suivre).
J'en ai profité pour ajouter une petite nouvelle : Pasfolle. "Au Texas tout le monde est fou sauf moi", ou la chronique d'une mère de famille partie vivre à Austin avec mari (Pasfou) et enfants (Petit Pasfou 1, Petit Pasfou 2 et Pasfollette). Beaucoup d'humour, de verve, un regard très français et plein de bon sens sur tout ce qui se fait là-bas. Que l'on découvre ou que ça rappelle des souvenirs, tout cela est bien savoureux, archives comprises.

Flânons donc.

Un petit clic m'a amené sans vraiment chercher sur Les coups de langue de la grande rousse, un carnet (faut pas dire "blogue" et encore moins "blog", shhhh) qui plaira aux amis des mots, de la langue et aux observateurs de son évolution.
L'une de ces notes m'a transporté jusque sur cette page, où l'on apprend qu'un certain nombre d'expressions bien françaises proviennent du jeu de paume (comme le serment). Moi qui suis friand de telles expressions très imagées (que je me suis d'ailleurs fait un plaisir de traduire littéralement à des américains, juste pour rire), c'est un vrai petit bonheur. Une première gorgée de bière.

Flânons donc.

Un retour à une production quasi normale est envisagé sous peu. L'atterrissage en région parisienne s'est bien passé, malgré la circulation de folie, la pollution, les difficultés pour se loger, les bouchons quotidiens... bref, tout ce que j'aime et que je voulais éviter. |-|

Face à ces trépidations incessantes, un seul mot d'ordre :

Flânons donc.