Louis Kehlweiler a beau être retraité de l'Intérieur, il a gardé la manie de fouiner. A l'affût de tout ce qui sort de l'ordinaire, il parcourt son réseau, les bancs de Paris, qu'il a numérotés pour plus de commodité. Et c'est devant le banc 102, sur une grille d'arbre, qu'il avise dans une crotte de chien un petit objet blanchâtre. Un os. Humain. Kehlweiler soupçonne aussitôt le meurtre et se met en quête de l'assassin, car les flics locaux lui rient au nez. Cette filature va l'emmener dans un petit village au bout de la Bretagne, et l'assassin habite un peu plus loin sur la droite.

Voilà pour l'histoire de ce roman policier de Fred Vargas. C'est une vraie-fausse suite à Debout les morts. Fausse car elle ne se situe pas dans la continuité du premier, et que le héros n'est pas le même. Vraie car les connexions sont nombreuses et les seconds rôles ici étaient les premiers auparavant, à savoir les historiens "Evangélistes". L'intrigue est une fois encore impeccable, les rebondissements palpitants, les personnages bien étudiés... Il n'y a pas à y redire, Fred Vargas mérite son succès.

Flânons donc.