jeudi 31 mars 2005
à 10h26 par le Flâneur
divers
... apparemment non, puisque je
pique relaie les réflexions d'un autre

Cet autre étant, n'ayons pas peur de le nommer, Jean-Marc Jancovici, expert des questions d'énergie et de climat, et dont je vous recommande une fois de plus
le site.
Parce qu'en ce moment, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais on nous bassine à longueur d'ondes avec le fameux dilemme du "oui ou non ?". Donc voici
un point de vue sur la constitution européenne, mais sous l'angle environnemental. Qui, comme souvent, s'étale rapidement à d'autres sujets "de société" connexes, déborde le champ étriqué de ce qu'on appelle habituellement l'environnement. C'est ça qui me plaît avec ces questions.
Alors c'est vrai, il faut lire un peu, prendre dix minutes de son temps pour ça, mais dites-vous que c'est bien moins
ch pénible à lire que la constitution elle-même (quoi que puisse en dire le crâne d'oeuf auvergnat qui l'a rédigée).
Européanisons donc.
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jeudi 24 mars 2005
à 09h49 par le Flâneur
culinaire
Un petit coup de mou ce mercredi, alors la pâtisserie du jour est simple et classique : un flan, parfois dit parisien.
Ingrédients pour 4 à 6 personnes :
pour la pâte : 200g de farine / 35g de beurre / 1 pincée de sel / 1 grosse pincée de sucre
pour le flan : 1 litre de lait / 1 oeuf / 150g de sucre / 1 sachet de poudre pour flan (!)
Préparer une pâte brisée (j'ai déjà donné le
mode opératoire rapide), l'étaler et en garnir un moule (à tarte, à manqué) beurré.
Préparer le flan en suivant la recette du sachet (!). En général, il faut mélanger le lait chaud, le sucre, l'oeuf et la poudre et faire épaissir tout ça sur le feu. En remuant toujours sinon le fond attache facilement.
Verser le flan dans le moule et cuire au four à 210°C (th. 7) pendant 40 minutes environ.
(Note : vu la composition de la poudre, on doit pouvoir très facilement la faire soi-même : maizena, vanilline et colorant alimentaire jaune).
Flânons donc près du four.
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mardi 22 mars 2005
à 09h44 par le Flâneur
littéraire
Peu à peu, je rattrape le temps et Daniel Pennac. Quatrième tome de la saga de la tribu Malaussène. Toujours aussi déjantée, pittoresque, catastrophique. Cette fois-ci, c'est Thérèse, la voyante, la diseuse de bonne aventure, l'extra-lucide de la tribu qui est amoureuse. Et va se marier. Avec un conseiller à la cour des comptes prénommé Marie-Colbert. Se souvenant encore du mariage de sa soeur Clara et de
ce qui s'ensuivit, Benjamin, le frère de famille, n'est pas chaud. Il y est même franchement hostile, mais ne peut que s'incliner. Pourtant, une fois de plus des événements tragiques vont avoir lieu, la police va s'en mêler, et il va falloir enquêter pour innocenter les innocents. Ce qui sera fait, car tout est bien qui finit à Belleville.
Mon avis ne sera pas long : un récit toujours agréable, haut en couleurs. Je ne suis pas encore lassé, donc j'irai lire le suivant.
Flânons donc.
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dimanche 20 mars 2005
à 19h48 par le Flâneur
littéraire
Voilà un livre assez singulier. Son titre (
Enquête sur des extra-terrestres qui sont déjà parmi nous : le mystère des Ummites) le range d'emblée dans la catégorie paranormal à deux sous, divagations fumeuses, en bref pas crédible. Sauf que son auteur n'est pas de la trempe de Jean-Claude Bourret, paix à son âme. Il s'agit en effet de Jean-Pierre Petit, directeur de recherche au CNRS, reconnu dans le domaine de la physique et de la cosmologie. Accessoirement, il est aussi connu pour avoir dessiné la série des
Anselme Lanturlu, une BD de vulgarisation scientifique que vous pouvez aller voir, ça vous donnera une idée du niveau scientifique du bonhomme.
La théorie qu'il expose est simple : depuis les années 60, des extra-terrestres venus de la planète Ummo, des Ummites donc, auraient débarqué sur Terre. D'aspect humanoïde et technologiquement plus avancés que nous, ils auraient anonymement pris contact avec des centaines de personnes dans le monde, en particulier en Espagne, par le biais de lettres. Des pages et des pages de lettres, au style ampoulé et ennuyeux se rapprochant souvent d'une notice technique, mais dans lesquelles seraient disséminées çà et là des informations scientifiques de valeur. Pour autant que puisse en juger l'auteur dans les domaines qu'il maîtrise.
Face à tout cela, j'ai deux réactions. La première, c'est de croire Jean-Pierre Petit quand il dit qu'on peut pratiquement exclure l'idée d'un canular, d'une part à cause de la qualité des informations scientifiques délivrées et ce dans différents domaines, et d'autre part parce qu'on voit mal l'intérêt que pourraient avoir des étudiants en sciences ou des services secrets à faire durer un tel canular pendant plus de 30 ans. Soit. Ma seconde réaction est pourtant l'incrédulité, le doute. Des extra-terrestres humanoïdes ? Si effectivement la vie s'est développée indépendamment sur une autre planète, quelles sont les chances pour que l'évolution là-bas aboutisse à une espèce semblable à la nôtre, avec un cerveau, quatre membres, des mains et des pieds... ? Infimes, négligeables ! En bref, pour une position comme pour l'autre (croire ou ne pas croire), on finit avec une situation fort improbable (je n'ai pas dit impossible). Alors que croire ?
Que la vérité est ailleurs !
Flânons donc.
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samedi 19 mars 2005
à 22h43 par le Flâneur
littéraire
Albert Jacquard n'est pas n'importe qui. Biologiste et généticien, scientifique de renom, il est aussi connu pour ses différents écrits et ses positions humanistes. Avec ce court essai, Halte aux Jeux !, il se penche sur une vitrine fort attrayante pour l'oeil : les Jeux Olympiques.
Un symbole a priori inattaquable. Et pourtant... Pourtant il faut bien reconnaître que l'humanité a plus évolué pendant les 25 olympiades modernes que pendant les presque 300 de l'Antiquité (entre 900 av. JC et 400 ap. JC). Or l'idéal olympique, symbolisé par sa devise, n'a pas changé : il est devenu simpliste au mieux, ou a été dévoyé au pire. On évoque parfois le dopage, l'argent corrupteur, comme fléaux de l'olympisme. En fait, ils y ont été attirés par la toute-puissance de la compétition la plus impitoyable. Les Jeux ne sont plus du sport, mais une gigantesque compétition, caricaturée par l'abominable (et à peu près vide de sens) "tableau des médailles". Ah, elle est très loin, la devise de Coubertin ! L'important n'est évidemment plus de participer, mais de gagner, parfois à tout prix, pour... devenir célèbre. Pour preuve, les larmes des quatrièmes, qui ne sont pas heureux d'avoir remporté une victoire sur leur corps, mais sont bouleversés d'avoir échoué au pied du podium, seul synonyme de lumière. Il serait grand temps de réformer l'olympisme pour lui redonner une dimension de fête et de rencontre, en supprimant évidemment la coméptition, ou en la réduisant à un simulacre (comme dans les cours de récréation, "on serait, on ferait").
Je n'ai abordé ici que quelques-uns des thèmes principaux de ce petit livre étonnamment riche et porteur de réflexions. Pour la modique somme de 10 €, une recette bienvenue pour ne plus consommer de façon bovine le sport télévisé en particulier.
Flânons donc.
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jeudi 17 mars 2005
à 09h48 par le Flâneur
culinaire
Ingrédients, pour 5 personnes environ :
400g de farine / 50g de maizena / 50g de farine complète / 1 cuillère à café de levure de boulangerie déshydratée / 2 pincées de sel / 250g de miel / 15g de beurre / 1 oeuf / 1 cuillère à café de levure chimique.
Les épices :
.mélange 4 épices (cannelle, gingembre, muscade, girofle), 1 cuillère à café rase
.graines d'anis étoilé, 1 cuillère à café
.cardamome, les graines de 5 petites gousses
.clous de girofle, 2
.muscade moulue, 1 pincée
.gingembre moulu, 1/2 cuillère à café
.cannelle, 1/2 bâton râpé
.coriandre moulu, 1 pincée
.le zeste râpé d'une clémentine (je sais, c'est pas une épice, mais ça va avec).
Reconstituer la levure dans une grande cuillère à soupe d'eau tiède additionnée d'une pincée de sel et de sucre. Mélanger la farine, la maizena, la farine complète et la seconde pincée de sel, creuser un puits au milieu et y verser la levure de boulangerie. Remuer, ajouter le miel, l'oeuf, le beurre fondu et la levure chimique, bien mélanger. Ajouter un peu d'eau si la pâte est trop sèche et pétrir à la main. Laisser lever pendant au moins 1h30 à l'abri des courants d'air.
Pendant ce temps, préparer les épices : râper la cannelle, décortiquer la cardamome et concasser les graines avec celles d'anis et les clous de girofle, avant de mélanger le tout avec les autres épices déjà moulues (selon ce que vous avez, évidemment) et le zeste de clémentine (vous pouvez faire avec une orange aussi, je suis pas sectaire !).
Après levée, la pâte doit avoir gonflé et être beaucoup plus élastique. Ajouter les épices et la retravailler. Mettre en forme dans un moule à cake bien beurré. Cuire à four chaud (210°C, th. 7) pendant une demi-heure environ. Démouler tiède, comme toujours.
Flânons donc près du four.
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mardi 15 mars 2005
à 00h02 par le Flâneur
divers
On a eu la soirée annuelle des Enfoirés à la télé. Rien n'a changé. Moi non plus. Alors je réédite ma note de l'année dernière, malheureusement toujours d'actualité.
Politiquement incorrect
ou Pourquoi je ne veux plus soutenir les Restos du Coeur
Ce week-end à la télé, c'était la traditionnelle soirée annuelle des Enfoirés. L'occasion une fois de plus de faire appel à notre générosité. Désolé, mais je ne marche plus.
Parlons de l'émission en elle-même tout d'abord. Il est manifeste que les artiste présents s'en donnent à coeur joie et s'amusent comme des petits fous. C'est bien agréable. Cependant il me semble que la formule ronronne, et même décline. Solliciter les succès de la chanson française, c'est bien joli, mais comme l'industrie du disque ne produit pas 40 ou 50 tubes par an, cela oblige à remonter de plus en plus loin dans le temps. Ca se voit, et c'est moins fédérateur. Ces dernières années avaient bien été l'occasion de tenter un renouvellement au travers de tournées, mais l'idée a tourné... court.
Et puis les Enfoirés deviennent un monument, une institution, un passage obligé. Pour les jeunes pousses, c'est l'occasion d'être médiatisé un peu plus (les recalés ou reçus de la starac sont-ils tellement en manque ?) et d'acquérir une image positive car solidaire, tout en se plaçant opportunément dans la lignée à succès de leurs aînés. De l'autre côté, les plus vieux peuvent y voir de quoi relancer une carrière mollissante, ou au pire décrocher quelques galas.
Enfin, la petite ritournelle qui a fait son apparition cette année m'a passablement agacé. "Il ne faut pas copier ou télécharger ce CD car c'est de l'argent en moins pour les Restos". Si l'argument, dans l'absolu et du point de vue des Restos, est tout-à-fait légitime, difficile dans le contexte actuel de ne pas y voir la volonté des grandes majors du disque... qui ont des contrats avec la plupart des chanteurs présents !
Je me prends à rêver, pour l'année prochaine, à une saison sans émission télé, mais où sortirait un CD de duos, trios, quatuors... totalement inédits (et dont chacun pourrait assurer la promotion à tour de rôle, ce qui n'exigerait pas plus de temps qu'à l'heure actuelle).
Quant à l'origine de tout cela... les Restos du Coeur sont, eux aussi, devenus une institution. Une grosse organisation. Je trouve ça proprement intolérable. Non pas que je critique le travail des bénévoles, ni que je dénigre les distributions de repas ou les solutions apportées aux problèmes quotidiens. Mais il n'est pas normal que les Restos fonctionnent depuis près de vingt ans et distribuent toujours plus de repas chaque hiver. Il me semble que les Restos servent malheureusement d'alibi aux décideurs de tout poil : politiques, entrepreneurs, pouvoirs européens par exemple. Ceux-ci se dispensent de trouver des solutions durables à l'exclusion grandissante, sous le seul prétexte de l'existence des Restos, qui ne devraient (ne devaient ?) pourtant être que temporaires. Il est tellement plus facile de laisser faire le bon peuple ! Je refuse désormais de cautionner cette évolution, cette situation interminable. D'ailleurs, je ne suis pas sûr que Coluche lui-même l'aurait approuvée.
Flânons donc.
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jeudi 10 mars 2005
à 20h18 par le Flâneur
divers
Une Porsche Carrera décapotable, noire. Une main qui sort de la vitre du conducteur pour secouer les cendres d’une cigarette. Un poignet de chemise blanche, une manche de veste noire, juste le temps d’imaginer des boutons de manchette dorés. Le visage du conducteur entr’aperçu dans le rétroviseur. Des cheveux noirs frisottés, gominés, rejetés en arrière, tombant jusqu’aux épaules. Des traits lourds, taillés au scalpel. Un vrai visage mafieux. L’immatriculation de la voiture : BAD...
Cinéma ? Non non, scène réelle, vécue pas plus tard qu’aujourd’hui.
Flânons donc.
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jeudi 3 mars 2005
à 15h02 par le Flâneur
divers
Tombeuuuuuuuuuh la neigeuuuuuhhh...
Flânons donc.
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à 09h26 par le Flâneur
culinaire
Ingrédients, pour 4 personnes environ :
100g de beurre / 200g de sucre / 2 oeufs / 250g de farine / 1 pincée de sel / fruits confits divers (raisins secs, cerises confites, écorces d'oranges et de citrons, angélique...) à volonté / 1/2 sachet de levure chimique.
Mélanger le beurre ramolli et le sucre pour en faire une crème. Ajouter les oeufs un par un, puis la pincée de sel et la farine d'un seul coup (les habitués commencent à connaître ma formule, pour un gâteau plus léger on peut remplacer une partie de la farine par de la maizena, moi j'ai fait moitié-moitié). Bien mélanger, même si c'est difficile car la pâte doit être assez consistante. Ajouter les fruits et les intégrer à la pâte. Au dernier moment, ajouter la levure* et bien mélanger.
Verser dans un moule à cake (quelle surprise !) bien beurré ou chemisé de papier sulfurisé. Cuire à four moyen (160°C, th. 5) pendant un quart d'heure puis à four chaud (210°C, th. 7) pendant encore une petite demi-heure. Démouler tiède évidemment.
Flânons donc près du four.
* Petite astuce maison : la levure chimique fait souvent de petits grumeaux dans le sachet. Pour qu'elle soit bien répartie et que le gâteau lève mieux, écrasez-la bien en poudre avec le doigt dans le creux de la main avant de l'ajouter à la pâte.
déjà dit (3)