jeudi 29 juin 2006
à 09h09 par le Flâneur
culinaire
Ingrédients pour 6 personnes :
Fruits rouges à votre convenance : fraises, framboises, cerises, groseilles pour faire une bonne couche dans le fond de votre plat à gratin / 125g de farine / 1 pincée de sel / 1/2 cuillère à café de cannelle en poudre / 75g de beurre / 75g de sucre.
Laver, équeuter, égrapper, dénoyauter les fruits selon nécessaire, et les déposer au fond d'un plat à gratin légèrement beurré. Mélanger la farine, la pincée de sel et la cannelle, ajouter le beurre en dés. Mélanger avec les doigts pour obtenir un sable grossier. Ajouter le sucre et mélanger encore un peu, toujours avec les doigts. Recouvrir les fruits avec ce sable. Cuire à four bien chaud (210°C, th. 7) pendant 30 minutes, le dessus doit être bien doré. Ne pas démouler, c'est indémoulable.
Flânons donc près du four.
déjà dit (0)
samedi 24 juin 2006
à 14h29 par le Flâneur
scribouillard
Où suis-je ?
J'ai tout perdu. Mon lieu, mon temps. Ma tête et ma maison. Je vagabonde. Je n'ai plus aucune idée sur rien. Je fais des détours, j'attends une minute ou jamais. Je passe à côté d'une entrée d'un métro inexistant et d'une cathédrale incongrue. Comment une telle tempête peut-elle avoir lieu dans un espace aussi resserré, sous un crâne ? Le mien.
Bientôt l'angoisse m'avale. Comment puis-je être là, à marcher sur un chemin aléatoire, sans avoir aucune idée d'où je suis, et depuis quand ? Comment est-ce possible ? Et pourquoi ne puis-je poser autre chose que des questions ? Il faut que je fasse quelque chose. D'abord je ne supporterai plus longtemps cette anxiété dévorante. Ensuite, à long terme aussi bien que tout de suite, je ne peux pas vivre sans rien savoir.
Je m'arrête. Je m'asseois dans un coin, me recroqueville. Plus d'espace. Je m'endors. Plus de temps. Amen.
déjà dit (1)
mardi 20 juin 2006
à 08h42 par le Flâneur
littéraire
* diminuez vos attentes
Je continue ma découverte des mortelles aventures du Dr Kay Scarpetta, le médecin légiste en chef de Virginie créée par Patricia Cornwell. Celui-ci en anglais,
comme je l'ai déjà fait, et pour les mêmes raisons. Pour les francophones exclusifs,
Cause of death est devenu
Morts en eaux troubles dans la langue de Zola.
Ici, tout commence un 31 décembre lorsque l'on apprend la mort d'un plongeur dans les eaux glacées d'une petite rivière boueuse sur un site de la Marine où logent bateaux et sous-marins à la retraite. Le mystère s'épaissit quand on s'aperçoit que le mort est un journaliste bien connu pour ses enquêtes sulfureuses, mais aussi que Kay Scarpetta a reçu un appel anonyme annonçant sa mort avant même que la police ne soit au courant. Le légiste la plus célèbre de Virginie est prise dans les remous de cette affaire, ainsi que son habituel acolyte Marino, d'autant plus que l'un de ses adjoints de la morgue est sauvagement assassiné à Richmond même. L'affaire criminelle vire au terrorisme lorsqu'est mise au jour une connexion entre le journaliste décédé et un groupuscule d'extrême-droite composé de fanatiques sectaires et prêts à tout...
Soyons clairs : il y a dans ce roman des aspects que j'ai appréciés, et d'autres beaucoup moins. L'histoire est plutôt intéressante, le mystère bien construit et le suspense regulièrement entretenu. Le volet police scientifique est toujours aussi irréprochable, et les personnages bien rendus. Mais la fin est absolument incroyable. Pas crédible pour deux sous. Kay elle-même qui sauve le monde (et accessoirement les otages) d'un groupe de terroristes qui avaient pris le contrôle d'une centrale nucléaire... c'est du James Bond. A mon sens, ça ne cadre plus du tout avec le personnage. Alors bien sûr, je vais continuer la série parce que c'est quand même intéressant et bien écrit. Mais je baisse sérieusement le niveau de mes attentes.
Flânons donc.
déjà dit (0)
lundi 19 juin 2006
à 11h51 par le Flâneur
scribouillard
Un jeune serpent éclos depuis peu alla trouver un vieux dinosaure fatigué. "Regarde, dit-il à l'animal âgé, moi je peux me toucher le nez avec le bout de ma queue. Et toi ?" Le dinosaure tordit sa queue qu'il avait longue et lourde, mais il ne pouvait pas toucher son nez.
"Regarde, dit encore le serpent malicieux au dinosaure, moi je peux me faufiler dans un trou de souris. Et toi ?" Le gros animal dut bien avouer qu'il ne pouvait pas.
"Regarde, reprit le serpent facétieux, en restant parfaitement immobile je peux avoir l'air d'une vraie branche morte. Et toi ?" Le vieux dinosaure, énervé par toutes ces histoires et profitant que l'autre ne bougeait plus, leva sa grosse patte pachydermique et aplatit d'un coup le serpent.
Moralité : avant de faire bisquer quelqu'un, comparer la taille des biceps.
déjà dit (0)
mardi 13 juin 2006
à 10h40 par le Flâneur
divers
Ce vendredi 16 juin à 20h45
à la cathédrale Ste-Croix d'Orléans
CONCERT DE GOSPEL
par Rogers Essé
avec en première partie :
Groupe vocal de Musique & Equilibre (Orléans), chorale la Saranade (Saran) et ensemble vocal Partage (Orléans)
...le tout au profit de la lutte contre le paludisme (association
LCP).
Billetterie sur place ou réservations
ici.
Flânons donc.
déjà dit (0)
lundi 5 juin 2006
à 11h29 par le Flâneur
cinématographique
Samedi, sortie inopinée au cinéma, je me suis retrouvé devant C.R.A.Z.Y. Je commence par un synopsis en une phrase : dans les années 70 au Québec, la chronique d'un jeune garçon qui cherche désespérément l'approbation de son père, ce qui n'est pas simple parmi ses quatre frères. Une famille haute en couleurs donc, et qui à mon avis flirte dangereusement avec les clichés, jugez-en un peu : l'aîné intello-à-lunettes, le cadet rebelle-et-drogué, le troisième sportif-et-propre-sur-lui (est-ce un hasard si c'est le seul blond de la famille ?), et le petit tardillon enrobé que tout le monde appelle Bouboule. Quant au quatrième, Zach, dont on suit la jeunesse, s'il est spécial c'est moins parce qu'il est né un 25 décembre et qu'il a une mèche blonde sur la nuque, comme le pense sa mère, que parce qu'il a des tendances homosexuelles qui ne vont pas lui faciliter la vie, surtout aux yeux de son père.
La problématique est posée, et je ne m'attarderai pas plus dessus. Pour ce qui est du reste, l'affiche vante en particulier la bande originale. Elle est assez datée bien sûr, et marquée au coin du bon rock avec les Stones, Bowie et son ambiguïté évidemment, et j'en passe. La scène de bagarre sur le 10.15 Saturday Night de Cure, ça donne. Mais pour être parfaitement honnête, j'ai aussi repéré du Dave, et évitez le film si vous êtes allergique à Aznavour, source d'un bon gag récurrent. Car malgré son thème pas toujours évident, ce film est loin d'être triste. Il y a d'abord le parler québécois, leur accent si musical pour nous autres, leurs expressions "sous-titrées en français" (un poil trop à mon avis, mais je chipote). Et puis il y a des trouvailles de mise en scène, des gags, des situations, des répliques qui font mouche : on s'esclaffe. Un film à rire et à pleurer.
En résumé, un film dont j'ai bien aimé la forme (juste un tout petit peu trop long), malgré mon manque d'affinité pour le sujet abordé.
Flânons donc.
déjà dit (0)
dimanche 4 juin 2006
à 01h03 par le Flâneur
divers
Tu m'as pris par surprise. Encore une fois. Tu as beaucoup parlé, et moi peu. Encore une fois. Parce que je suis bien élevé (enfin j'essaie). Un demi-intérêt, des questions réduites au minimum de syllabes, auxquelles tu as répondu in extenso, peut-être pour masquer ta gêne. De toute façon, je préfère écouter que parler.
Une rencontre totalement inattendue, à laquelle j'aurais finalement voulu pouvoir tourner le dos. La politesse, c'est lourd à porter, parfois.
"J'ai fait la liste de ce qu'on ne sera plus
Quand tu danses, quand tu danses
Mais que deviennent les amoureux perdus
Quand tu danses, y songes-tu ?
Amis non, ni amants, étrangers non plus
Quand tu danses, quand tu danses
Mais quel après, après s'être appartenus ?
Quand tu danses, y songes-tu ?"
(Quand tu danses, JJG)
déjà dit (1)
jeudi 1 juin 2006
à 09h55 par le Flâneur
culinaire
Les deux surprises de ce gâteau sont le miel, qui donne un léger parfum de pain d'épices, et la menthe fraîche, qui donne un petit goût de... menthe fraîche (puisque je vous le dis !). Servir accompagné d'une crème anglaise est une bonne idée.
Ingrédients pour 6 personnes :
2 oeufs / 80g de chocolat à pâtisser / 30g de sucre / 1 cuillère à soupe de miel (un peu moins et un peu plus de sucre si c'est du miel corsé, genre châtaignier ou sapin) / 125g de farine / 1/2 cuillère à café de levure chimique / 5 belles feuilles de menthe fraîche / 1 pincée de sel
Mélanger les jaunes d'oeufs et le sucre, faire mousser. Incorporer le miel puis le chocolat fondu. Mélanger la farine et la levure avant de les ajouter au mélange. Ciseler la menthe et l'ajouter à la pâte (bien compacte à ce stade). Monter les blancs en neige ferme avec la pincée de sel et les incorporer délicatement au mélange. Verser dans un moule à manqué bien beurré. Cuire à four moyen (180°C, th. 6) pendant 40 à 45 minutes.
Flânons donc près du four.
déjà dit (1)