jeudi 25 mai 2006
à 08h52 par le Flâneur
culinaire
Une fois n'est pas coutume, voici cette semaine une recette qui sort de la catégorie pâtisserie. C'est un bon vieux gratin... mais comme d'habitude, improvisé à ma sauce. Testé et approuvé, bien évidemment.
Ingrédients pour 4 personnes :
3/4 verre de riz / 3/4 verre de quinoa / 1 oignon / 2 tranches de jambon / 250g de coulis de tomates / quelques feuilles de basilic / 100g de comté
Faire cuire (séparément) dans de l'eau bouillante salée le riz et le quinoa (celui-ci est cuit quand les graines sont translucides, qu'il n'y a plus de petit point blanc au centre). Pendant ce temps, couper l'oignon en petits morceaux et les faire fondre à feu doux dans un peu de beurre. Lorsque riz et quinoa sont prêts, les égoutter et les mélanger. Ajouter la fondue d'oignons. Couper le jambons en petits carrés, ciseler le basilic, ajouter tout cela ainsi que le coulis de tomates et bien mélanger. Répartir dans un plat à gratin. Râper le comté sur le dessus, et passer au grill quelques minutes (le temps que ce soit gratiné, puisque c'est pour un gratin !). Servir bien chaud.
Flânons donc près du four.
déjà dit (2)
samedi 20 mai 2006
à 12h39 par le Flâneur
scribouillard
Quand on est un chef renommé, étoilé comme Laurent Joumier, et qu'on reçoit dans son restaurant les plus grands noms de l'époque, on met les petits plats dans les grands et l'on évite de confondre le sucre et le sel. Pourtant, ce cuisinier qui a perdu ses illusions au point d'être aigri comme personne va ajouter subrepticement à ses plats des ingrédients de plus en plus répugnants. Saura-t-il aller jusqu'au meurtre sans se faire remarquer ?
Après avoir lu "Cracher dans la soupe", vous hésiterez à sortir dîner dans un trois-étoiles. C'est tout le tour de main de l'auteur.
déjà dit (3)
mercredi 10 mai 2006
à 23h26 par le Flâneur
divers
(Note : Ingrannes est une charmante bourgade en pleine forêt d'Orléans)
déjà dit (2)
samedi 6 mai 2006
à 12h30 par le Flâneur
scribouillard
Un jour, j'ai demandé : "En quoi sont faits les sentiments ?"
On m'a répondu : "En sucre."
Etrange réponse. Non par sa nature, mais par ce qu'elle implique. Si les sentiments sont en sucre, alors on peut les transformer ? Des sentiments roux, blonds, raffinés ? Des sentiments cristallisés, des sentiments en poudre, des sentiments-glace ? Ca voudrait dire aussi qu'on peut les cuire ? Des confitures de sentiments, une tarte aux sentiments ? Des sentiments filés, des sentiments au petit boulé, des sentiments caramélisés ? Des sentiments en barbe-à-papa au bout d'un bâton ?
Et si les gens au coeur sec étaient tout simplement des diabétiques qui s'ignorent ?
déjà dit (3)
mercredi 3 mai 2006
à 18h37 par le Flâneur
littéraire
Encore un roman qui a atterri dans mes mains par la grâce de son titre et sa quatrième de couverture (il faut que je me surveille, ça devient trop régulier). Cette fois-ci, c'est Patrick Raynal qui a su piquer ma curiosité. Il faut dire qu'appeler son personnage principal Louis Seize et en faire un flic déchu, c'est efficace.
Louis Seize, ex-flic donc, sort de taule où il a passé cinq ans pour braquage. Il se retrouve très vite dans sa bonne ville de Nice. Enfin, bonne ville, c'est vite dit. Car quand deux caïds de la pègre locale se regardent en chien de faïence, que l'un d'eux embauche Seize de force avec pour mission de faire comprendre à l'autre qu'il prend un peu trop de place, ça fait vite du vilain. Les flingues crachent, les coups pleuvent, les coups tordus également, et quelques verres d'alcool bien tassés ne sont pas de trop pour faire glisser tout ça. Au milieu de ce bazar, Seize essaie de s'en sortir sans trop de bobos, et si possible de rafler un paquet de fric par la même occasion, histoire d'assurer ses vieux jours.
Evidemment, La clef de Seize est un roman noir et recèle tous les codes du genre. Des flics, des pourris, des flics pourris, une femme fatale, des coups de feu dans tous les sens, des magouilles énormes et une grosse somme en petites coupures. Mais ces éléments nous sont servis avec verve et en rythme, ils deviennent alors d'agréables poncifs, voire des clins d'oeil ou des références. En résumé, un roman serré comme un petit noir, costaud comme une rasade de pur malt.
Flânons donc.
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mardi 2 mai 2006
à 16h47 par le Flâneur
divers
Je balance. La chaleur, la lumière du beau temps. Le vide, le rien qui persiste. Tu n'es pas là. Ils ne se manifestent jamais bien. Une minute sourire, l'autre hésiter. Une minute attendre, l'autre soupirer. Bienheureux, l'oiseau qui sait vers où il vole. Faire attention à ne pas devenir dingue, en ayant toutes les raisons de l'être. Ne pas trop oublier, ne pas trop dormir.
Flânons donc.
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