vendredi 24 décembre 2004
à 01h43 par le Flâneur
divers
Ce n'est PAS Noël aujourd'hui ! Qu'on arrête de nous prendre pour des sous-développés du bulbe, Noël a toujours été, et encore jusqu'à cette année, le 25 décembre et non pas le 24.
Idem, la Toussaint n'est pas la fête des morts ! Comme son nom l'indique, c'est la fête de tous les saints et le 1er novembre est donc une fête joyeuse. La fête des morts n'est que le lendemain 2 novembre. Ce n'est pas une question d'être pratiquant ou pas mais sachons juste lire un calendrier.
Heureusement, personne ne croira que le premier de l'an c'est le 31 décembre ! (Quoique, me revient en mémoire le micro trottoir de Philippe Vandel qui demandait aux passants : "L'année prochaine, le 1er janvier va tomber un vendredi 13, qu'est-ce que vous en pensez ?" ... et les gens répondaient !)
Flânons donc.
déjà dit (2)
mercredi 22 décembre 2004
à 11h42 par le Flâneur
littéraire
Louis Kehlweiler a beau être retraité de l'Intérieur, il a gardé la manie de fouiner. A l'affût de tout ce qui sort de l'ordinaire, il parcourt son réseau, les bancs de Paris, qu'il a numérotés pour plus de commodité. Et c'est devant le banc 102, sur une grille d'arbre, qu'il avise dans une crotte de chien un petit objet blanchâtre. Un os. Humain. Kehlweiler soupçonne aussitôt le meurtre et se met en quête de l'assassin, car les flics locaux lui rient au nez. Cette filature va l'emmener dans un petit village au bout de la Bretagne, et l'assassin habite un peu plus loin sur la droite.
Voilà pour l'histoire de ce roman policier de Fred Vargas. C'est une vraie-fausse suite à
Debout les morts. Fausse car elle ne se situe pas dans la continuité du premier, et que le héros n'est pas le même. Vraie car les connexions sont nombreuses et les seconds rôles ici étaient les premiers auparavant, à savoir les historiens "Evangélistes". L'intrigue est une fois encore impeccable, les rebondissements palpitants, les personnages bien étudiés... Il n'y a pas à y redire, Fred Vargas mérite son succès.
Flânons donc.
déjà dit (0)
jeudi 9 décembre 2004
à 15h13 par le Flâneur
littéraire
Les spasmes de l'actualité font qu'avec ce livre je suis à la fois en retard et en avance. En retard parce que Helen Fielding l'a écrit voilà déjà quatre ans. En avance parce que le film qui en est tiré va bientôt sortir en France. Pour des raisons évidentes de promo de plus en plus massive, je ne m'attarderai pas sur l'histoire. A la fin du premier tome, la chère Bridget trentenaire-célibataire-et-sans-enfants (tiens tiens) anglaise (elle cumule, manquerait plus qu'elle soit blogueuse... eh, en fait, elle l'est quasiment !), la chère Bridget donc finissait par se trouver un jules. Dans ce second tome, il s'agit tout simplement pour elle de le garder. Péripéties surprenantes, quiproquos classiques et imagination galopante ne lui facilitent pas la tâche.
Je ne vais pas en faire des tonnes non plus sur mon avis : c'est une lecture facile (eh oui, s'il y a des filles faciles, on trouve aussi des lectures faciles), avec la même fraîcheur que le début. Ni moins, ni plus. A vous de voir. Par contre, un lecteur de la version française aurait-il remarqué le titre original ? "Bridget Jones: the edge of reason". C'est un vrai jeu de mots, puisque "edge" se prononce presque comme le "age" attendu. Sauf que "edge" c'est l'angle, le fil (du rasoir) et par extension le bord, la limite. Bridget est donc à la limite de la raison, ce qui n'est pas faux non plus. En comparaison, je trouve notre titre français bien fade. Il aurait fallu y trouver un jeu de mots du même genre. J'ai beau chercher, je ne vois que "Lâche de raison", mais qui colle moins bien au niveau du sens. Des propositions ?
Flânons donc.
déjà dit (1)
jeudi 2 décembre 2004
à 11h57 par le Flâneur
divers
J'ai un peu hésité avant de venir vous relater ce qui m'est arrivé il y a deux semaines environ. Et le fait que je continue à y penser m'a fait comprendre que cela m'avait marqué plus que je ne voulais l'admettre. Il fallait alors que ça sorte. Une note en forme d'exutoire, donc.
Je revenais du bureau de poste le plus proche, à pied. Pour une fois discipliné, j'ai traversé au passage clouté (qui ne sont plus cloutés depuis longtemps d'ailleurs). J'étais au milieu de la rue et la voiture qui venait sur ma droite arrivait franchement vite. J'ai hésité : elle n'avait pas l'air de vouloir ralentir ; j'ai fini par m'arrêter. J'ai bien fait, car elle ne s'est décidément pas arrêtée. Au moment où elle passait devant moi, ma mauvaise humeur a pris le dessus : j'ai écarté les bras (oui oui, comme la caricature de Bachelet (non, pas Bachelot) mais sans l'air bêta). Puis j'ai fini de traverser et poursuivi mon chemin.
Trente secondes plus tard, une voiture se porte à ma hauteur, vitre ouverte. C'était le type du passage clouté qui avait fait demi-tour... pour venir m'engueuler ! Non pas parce que j'avais traversé (ouf ! j'avais encore ce droit-là), mais parce que j'avais manifesté mon mécontentement ! J'ai tenté de lui expliquer que je m'étais arrêté parce que lui ne l'avait pas fait et que c'est ça qui n'était pas normal, mais j'ai vite abandonné. J'aurais eu plus de chance de résultat à tenter de convaincre son moteur de tourner à l'envers. J'ai donc tourné les talons. Il n'empêche que j'ai eu peur. Peur qu'il vienne me coller un pain. Il a d'ailleurs menacé de le faire !
Quelques réflexions en vrac :
1. Qu'est-ce que ça pouvait bien lui foutre que je sois pas content ? Il avait vraiment du temps à perdre pour faire demi-tour et venir me balancer ses insultes ? Non, c'est pire : de par mon attitude, j'ai osé critiquer sa conduite. Je l'ai blessé dans son orgueil (j'allais ajouter "de mâle", mais malheureusement je n'ai plus aucun doute que bon nombre de femmes sont capables de se comporter aussi brillamment). En bref, j'ai commis un crime de lèse-conducteur. Absolument impardonnable.
2. Quel est donc ce poison qui suinte de nos volants ? (je me mets volontairement dans le lot car j'ai aussi une voiture, il faut arrêter de ne se donner que le beau rôle) Quelle est cette toxine insidieuse qui nous rend agressifs, méprisants, violents, sans bon sens, irrespectueux voire presque hystériques ? Apparemment, la dose est d'autant plus forte que le véhicule est gros ou rapide. (Comment ça je vise les 4-4 (au fait, vous savez pourquoi on les appelle 4-4 ? 4 roues - 4 de QI) et les voitures de sport ? Non non, aussi les camions, les fourgonnettes, les monospaces...). Parce qu'on a une tonne de carrosserie autour de soi, il semble qu'on oublie dramatiquement vite qu'au moindre choc, pour les piétons, cyclistes ou même motards ce ne sont pas des tôles froissées et du verre brisé mais des os cassés et des chairs déchirées. Essayons de nous en souvenir un peu plus souvent.
3. Ces maudits français vont finir par me faire regretter les américains. Quand j'y étais à pied, au moindre signe de vouloir traverser (des fois même avant !) et même complètement en dehors des passages réservés, les gens s'arrêtaient. C'est pas beau ça ?
Flânons donc.
déjà dit (3)