La semaine passée, j'ai une nouvelle fois constaté que l'adage ô combien connu était véridique : je n'ai pas pu être à la fois au four et au moulin. Du coup, comme le four de mes activités a été beaucoup alimenté (sans même parler de mon activité professionnelle), le moulin de l'écriture sur blog est resté à sec. Retard que je vais m'employer à combler ces jours-ci.
Le dimanche de Pâques a été pour moi (gros mécréant) l'occasion d'un petit cinéma. Ma seconde séance de l'année, c'est dire si je suis inconditionnel des salles obscures. Pour ne pas risquer la prise de tête, j'avais choisi Kiki, la petite sorcière. Et je n'ai été ni surpris, ni déçu. C'est un dessin animé (de nos jours, on dit un "film d'animation") fait par un japonais (que le monsieur en question et ses fans me pardonnent, ma mémoire a du mal avec les noms japonais), qui s'était déjà fait (un peu) connaître en France avec Princesse Mononoké et Le voyage de Chihiro. Ou plutôt se fera connaître, car Kiki a été réalisé avant les deux que je viens de citer, mais ne sort que maintenant.
La petite Kiki, pour être une vraie sorcière, doit respecter la tradition et partir en apprentissage loin de sa famille pendant un an. C'est une véritable aventure quand on a treize ans, mais Kiki ne manque pas d'enthousiasme. Dans une grande ville côtière, elle va rencontrer des gens et commencer à gagner sa vie en faisant des livraisons sur son balai volant.
Car il est inutile de chercher un monde truffé de magie comme celui de Harry Potter ou de Lanfeust, ici elle se résume à la capacité de faire voler un balai et un chat noir qui parle. Cela donne un film très mignon qui plaira bien évidemment aux petits (aussi aux grands qui iront en connaissance de cause), car il est porteur d'une poésie plus simple et plus accessible (surtout pour nous autres occidentaux) que Mononoké ou Chihiro. Une jolie histoire à prendre pour ce qu'elle est.

Flânons donc.