The Bridge of San Luis Rey : nostalgie quand tu nous tiens
le jeudi 7 octobre 2004 à 22h30 par le Flâneur littéraire
Littérature toujours. Ce livre de Thornton Wilder n'est pas arrivé sur ma table de chevet par hasard, bien au contraire. C'est en fouillant dans un vieux carton qu'il m'est revenu sous les yeux. Je l'ai en effet déjà lu, et en VO s'il vous plaît (car j'ai oublié de le préciser, bien que le titre soit éloquent, que c'est un bouquin en anglais). Il date, vous l'aurez peut-être deviné, du bon temps de ma scolarité, plus exactement de mon passage en classe prépa. Lecture imposée à l'époque, pour présenter à l'épreuve de langue vivante des concours. Qu'est-ce qu'on avait pu en baver pour lire ce livre pourtant assez fin ! Il faut bien reconnaître que dans une prépa scientifique, l'anglais n'était pas notre priorité, et aussi que notre prof, une vieille dame un peu dure d'oreille, aurait pu nous semblait-il métamorphoser le thriller le plus haletant en un pavé indigeste et poussif. Elle s'appelait Mme Dumant, et nous la surnommions Henriette (ben oui vous comprenez, Henriette Dumans, on est à l'affût des jeux de mots les plus vaseux quand on est en prépa). Mais je m'égare.
J'avais donc gardé un souvenir assez soporifique de ce bouquin, et en retombant dessus, je me suis dit que maintenant que mon niveau d'anglais était un peu meilleur et que lire de l'anglais ne me faisait plus peur, le temps était venu de le reprendre et de l'apprécier à sa juste valeur. Ce que j'ai fait. The Bridge of San Luis Rey, en français "Le pont du roi Saint Louis" (mais je ne sais pas s'il a été traduit sous ce titre exact), se déroule au Pérou (Lima et ses environs), à une époque indéterminée mais vraisemblablement XVIIème ou XVIIIème siècle. Ce pont fameux cède. Cinq personnes sont tuées dans l'accident. Un moine va alors enquêter sur la vie et la personnalité des cinq victimes, afin de démontrer scientifiquement que cet accident n'était pas un hasard mais l'oeuvre de Dieu.
Le coeur du roman est donc constitué des cinq portraits, assez précis et plutôt bien étudiés psychologiquement parlant. L'anglais en lui-même ne m'a pas paru trop difficile, et j'ai à peine utilisé les notes de vocabulaire que j'avais laissées dans les marges (coquin, va !). Il n'en reste pas moins que le style est assez vieillot (début XXème), et que l'on peut ne pas apprécier le côté religieux et moralisateur très anglo-saxon. Quant à la tirade finale sur le pouvoir de l'amour, c'est typiquement les bons sentiments dégoulinants à l'américaine, et je sais de quoi je parle.
Finalement, je ne peux pas dire que je déconseille formellement, ni que c'est une perte de temps car la lecture en français doit être vite expédiée, mais ça ne figurera certes pas parmi mon top ten, pour parler (encore) à l'américaine.
Flânons donc.
J'avais donc gardé un souvenir assez soporifique de ce bouquin, et en retombant dessus, je me suis dit que maintenant que mon niveau d'anglais était un peu meilleur et que lire de l'anglais ne me faisait plus peur, le temps était venu de le reprendre et de l'apprécier à sa juste valeur. Ce que j'ai fait. The Bridge of San Luis Rey, en français "Le pont du roi Saint Louis" (mais je ne sais pas s'il a été traduit sous ce titre exact), se déroule au Pérou (Lima et ses environs), à une époque indéterminée mais vraisemblablement XVIIème ou XVIIIème siècle. Ce pont fameux cède. Cinq personnes sont tuées dans l'accident. Un moine va alors enquêter sur la vie et la personnalité des cinq victimes, afin de démontrer scientifiquement que cet accident n'était pas un hasard mais l'oeuvre de Dieu.
Le coeur du roman est donc constitué des cinq portraits, assez précis et plutôt bien étudiés psychologiquement parlant. L'anglais en lui-même ne m'a pas paru trop difficile, et j'ai à peine utilisé les notes de vocabulaire que j'avais laissées dans les marges (coquin, va !). Il n'en reste pas moins que le style est assez vieillot (début XXème), et que l'on peut ne pas apprécier le côté religieux et moralisateur très anglo-saxon. Quant à la tirade finale sur le pouvoir de l'amour, c'est typiquement les bons sentiments dégoulinants à l'américaine, et je sais de quoi je parle.
Finalement, je ne peux pas dire que je déconseille formellement, ni que c'est une perte de temps car la lecture en français doit être vite expédiée, mais ça ne figurera certes pas parmi mon top ten, pour parler (encore) à l'américaine.
Flânons donc.
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