Une année en Provence : un agréable cliché
le dimanche 31 octobre 2004 à 19h12 par le Flâneur littéraire
Qui n'a jamais rêvé d'être en vacances permanentes, et de surcroît dans un lieu où il fait bon vivre ? C'est exactement ce qu'on vécu Peter Mayle et sa femme. Britanniques, ils ont fui Londres pour venir s'installer à demeure dans le Lubéron. Une année en Provence est le récit de leur première année française.
Et c'est une année qu'effectivement n'importe quel étranger qualifierait de peu banale. Car ces Anglais doivent tout apprendre : le français tout d'abord, ou plutôt faire coïncider leur français théorique et le parler provençal accentué. Ils doivent apprendre le climat provençal, le mistral qui rend fou, la chaleur plombée de l'été, l'art d'y résister par la sieste. Ils doivent apprendre à connaître leurs voisins, les réactions de leurs visiteurs (parfois impromptus) d'outre-Manche, les artisans du village et leurs délais souvent variables et toujours à rallonge. Et par-dessus tout la French touch suprême : l'art de la table.
Peter Mayle porte un regard parfois incrédule mais toujours plein d'humour sur nos façons de faire bien françaises. Il n'hésite pas non plus à moquer ses propres travers anglais. Le résultat est donc bien agréable à lire, cependant il tourne vite à un mot que même les anglophones utilisent : le cliché. Dès lors, on comprend que ce récit ait été très lu dans le monde anglo-saxon. Une occasion de se moquer de ces mangeurs de grenouilles sans même effriter ses préjugés, ça ne se rate pas.
Flânons donc.
Et c'est une année qu'effectivement n'importe quel étranger qualifierait de peu banale. Car ces Anglais doivent tout apprendre : le français tout d'abord, ou plutôt faire coïncider leur français théorique et le parler provençal accentué. Ils doivent apprendre le climat provençal, le mistral qui rend fou, la chaleur plombée de l'été, l'art d'y résister par la sieste. Ils doivent apprendre à connaître leurs voisins, les réactions de leurs visiteurs (parfois impromptus) d'outre-Manche, les artisans du village et leurs délais souvent variables et toujours à rallonge. Et par-dessus tout la French touch suprême : l'art de la table.
Peter Mayle porte un regard parfois incrédule mais toujours plein d'humour sur nos façons de faire bien françaises. Il n'hésite pas non plus à moquer ses propres travers anglais. Le résultat est donc bien agréable à lire, cependant il tourne vite à un mot que même les anglophones utilisent : le cliché. Dès lors, on comprend que ce récit ait été très lu dans le monde anglo-saxon. Une occasion de se moquer de ces mangeurs de grenouilles sans même effriter ses préjugés, ça ne se rate pas.
Flânons donc.
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