Un roman de Christophe Ono-dit-Biot (un blase pareil, c'est forcément un pseudo) qui m'est arrivé entre les mains par hasard, et que j'ai lu rapidement parce que techniquement ça se lit vite (j'utilise l'adverbe à dessein).
Première partie. Axel et Lorant, respectivement maître-nageur et serveur, rêvent de promotion sociale et d'argent sans compter. Ils utilisent un moyen radical : s'approprier un roman oublié du XIXème siècle. Voilà qui commence plutôt bien, le lecteur attend la suite.
Deuxième partie. L'imposture prend forme, et ça marche. Le champagne et les spotlights coulent à flot. Chez le lecteur, c'est l'écoeurement qui surnage devant la décadence parisienne de l'édition et de la télé.
Troisième partie. La machine s'emballe et déraille à pleine vitesse, totalement incontrôlable. Le lecteur ne sait plus que penser de ces rebondissements tous plus excessifs et moins crédibles les uns que les autres. Un dénouement en forme de point d'interrogation, à peine moral. Ouf, c'est fini.
Un seul petit point digne de sourire : les vedettes presque sans maquillage. Un directeur de chaîne nommé Bougeotte, ça vous dit rien ? Une productrice de télé-réalité nommée Félicia Duroc-Lambert, ça vous dit rien ? Un animateur-producteur à la télé et "animateur le plus con de la bande FM" nommé Armand, ça vous dit rien ? Moi si.

Flânons donc.