Je l'avais dit, redit et prouvé par une interview : Patrick Cauvin est l'un de mes, sinon mon écrivain préféré. Alors forcément, au moment d'aborder Le silence de Clara, son dernier roman si je ne m'abuse, vous pourrez me taxer d'être partial. J'accepte cette critique, même si j'essaie toujours d'être honnête dans mes avis.

Ferdinand et Lorna ont une petite fille, Clara. Clara est autiste, et la vie avec elle est donc très différente du quotidien des petiots de son âge. Or voilà que cette enfant, qui n'a pas accès et n'aura vraisemblablement jamais accès au langage, se met à écrire. Deux-trois phrases, glissées ça et là sur son cahier parsemé de dessins confus. Comment cela est-il possible ? La médecine a beaucoup de questions et très peu de réponses dès qu'il s'agit de cette maladie. Les parents de Clara vont donc se lancer dans l'exploration de théories moins scientifiques mais tout aussi crédibles, qui les mèneront dans un village fantôme pétri de souvenirs...

Je n'irai pas par quatre chemins : c'est l'un des meilleurs Cauvin qu'il m'ait été donné de lire depuis longtemps. L'histoire tient bien debout, avec un suspense distillé juste ce qu'il faut. Une touche de fantastique pour donner de l'intérêt et faire rêver aussi. Et toujours ce style très agréable, avec de l'humour et de la sensibilité.
Pour une fois je terminerai avec un lieu commun : c'est un livre qu'on voudrait avoir écrit et qui donne envie de le faire.

Flânons donc.