Bon, je ne vous refais pas le topo sur Patricia Cornwell et sa Kay Scarpetta de légiste, puisque je l'ai déjà fait. Dans Mordoc, cette fois-ci c'est l'artillerie lourde qui est de sortie. On commence en effet (j'allais dire tranquillement) avec une affaire morbide (mais on a l'habitude) de cadavre démembré. Sauf qu'on vire assez vite à la parano, celle d'un début d'épidémie de variole. Tout le saint-frusquin ricain se met en place : zone de contamination, isolement, quarantaine, combinaisons anti-infectieuses dignes d'un astronaute, etc.
Je retire ce que j'avais dit sur le volume précédent, hors de propos, pas crédible. Ou plutôt je le maintiens, mais ce n'est plus vrai pour celui-ci. Parce qu'ici, on a beau avoir la grosse armada, les gros moyens, les grosses ficelles... c'est plausible. C'est effectivement comme cela que les Américains réagiraient face à un début d'épidémie grave. En envoyant l'armée.
Bref, moi aussi j'ai été contaminé. Rendez-vous au prochain tome.

Flânons donc.