Plus ça change et plus c'est la même chose
le mardi 6 mars 2007 à 13h21 par le Flâneur divers
On a eu droit la semaine dernière à la désormais incontournable soirée des enfoirés. J'étais pas chez moi, y'avait une télé, j'ai regardé (oui, parce que j'ai choisi de ne plus avoir la télé chez moi, et je ne m'en porte pas plus mal, merci).
Je ne vous referai pas le coup de repasser ma note d'il y a deux ans, qui elle-même reprenait celle de l'année d'avant (l'année dernière, j'ai passé mon tour). Pourtant ce que j'ai écrit voilà déjà trois ans est toujours valable. En pire. Cette soirée est toujours une machinerie de plus en plus gigantesque, où les artistes du moment se doivent de figurer, commercialement et médiatiquement parlant. Toujours pas de nouveauté, pas de risque artistique, c'en est désolant à pleurer. Par contre on tente de repousser les limites du genre, en allant chercher des succès français de plus en plus vieux (ou de moins en moins à succès). On a franchi cette année un virage pas du tout anecdotique à mon sens, celui d'aller vers des chansons en anglais et aussi vers de petits sketchs (l'influence des comiques de la bande aidant). Finalement, pourquoi pas ?
Sur la justification de tout ça, c'est toujours le vide sidéral. Au-delà de l'utilité immédiate des distributions de repas, que je ne songe pas un instant à contester, pas une voix ne s'étonne du fait que les Restos existent depuis plus de vingt ans. Que font les pouvoirs publics ? Ils laissent faire, ou même encouragent... c'est tellement plus simple ! Qui aura le courage de dire qu'il est scandaleux que les Restos existent encore ? Qui aura l'intelligence de proposer des solutions pour qu'enfin cette association meure de sa belle mort ?
En attendant, puisqu'on en est à chercher des sources d'énergie renouvelables, il faudrait penser à brancher une dynamo sur le cercueil de Coluche : vu comment le pauvre doit se retourner dans sa tombe, il y a là matière à faire des économies !
Flânons donc.
Je ne vous referai pas le coup de repasser ma note d'il y a deux ans, qui elle-même reprenait celle de l'année d'avant (l'année dernière, j'ai passé mon tour). Pourtant ce que j'ai écrit voilà déjà trois ans est toujours valable. En pire. Cette soirée est toujours une machinerie de plus en plus gigantesque, où les artistes du moment se doivent de figurer, commercialement et médiatiquement parlant. Toujours pas de nouveauté, pas de risque artistique, c'en est désolant à pleurer. Par contre on tente de repousser les limites du genre, en allant chercher des succès français de plus en plus vieux (ou de moins en moins à succès). On a franchi cette année un virage pas du tout anecdotique à mon sens, celui d'aller vers des chansons en anglais et aussi vers de petits sketchs (l'influence des comiques de la bande aidant). Finalement, pourquoi pas ?
Sur la justification de tout ça, c'est toujours le vide sidéral. Au-delà de l'utilité immédiate des distributions de repas, que je ne songe pas un instant à contester, pas une voix ne s'étonne du fait que les Restos existent depuis plus de vingt ans. Que font les pouvoirs publics ? Ils laissent faire, ou même encouragent... c'est tellement plus simple ! Qui aura le courage de dire qu'il est scandaleux que les Restos existent encore ? Qui aura l'intelligence de proposer des solutions pour qu'enfin cette association meure de sa belle mort ?
En attendant, puisqu'on en est à chercher des sources d'énergie renouvelables, il faudrait penser à brancher une dynamo sur le cercueil de Coluche : vu comment le pauvre doit se retourner dans sa tombe, il y a là matière à faire des économies !
Flânons donc.
Commentaires
1. Le samedi 10 mars 2007 à 09h42, par mot a mot
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